Le procès dans l’affaire du chercheur en géopolitique Raouf Farrah, son père Sebti Farrah et du journaliste Mustapha Bendjama s’est ouvert ce mardi 22 août au tribunal de Constantine, après un report le 8 août dernier et plus de six mois depuis leur détention préventive.
Le procès qui a commencé par un interrogatoire du juge de la séance et les plaidoiries sur les vices de formes des avocats des prévenues, le procureur de la république près du tribunal de Constantine a requis trois ans de prison ferme contre les trois prévenus dans l’affaire. Dix-huit mois de prison ferme ont été requis contre Habes Mountaha, une cadre de la société Astrefrade, filiale de l’entreprise publique Asmidal.
Raouf Farrah et Mustapha Bendjama accusés par la justice algérienne par l’article 95 bis, lié à la réception des fonds étrangers pour porter atteinte à l’intérêt de l’État et l’article 38 du code de protection du donner administratif et document.
Cités dans le même dossier, le procureur de la république a requis également 15 ans de prison ferme contre Abderrahamane (Abdou) Semmar, Hicham Aboud et Amir Boukhers (Amir Dz).
Les plaidoiries des avocats des prévenus se poursuivent au moment de la mise en ligne de cet article. Nous reviendrons avec un compte rendu détaillé du procès dans une prochaine édition.