Sur les 4.5 millions de dollars de liège exportés, près de 95% ont été réalisés par des opérateurs privés.
Les exportations de l’Algérie en liège sont estimées à 4.551.603 dollars en 2017, a indiqué ce dimanche le Président directeur général du Groupe GGR (groupe génie rural) de Blida, Mahfoud Boucekka.
Dans une déclaration à l’APS, M. Boucekka a jugé ce chiffre « très faible » au vu des énormes potentialités disponibles dans ce domaine, d’autant que l’Algérie est classée à la 3eme place mondiale en matière de production de liège.
Sur les 4.5 millions de dollars de liège exportés 230.508 dollars sont le fait du Groupe GGR et le reste est assuré par des opérateurs privés. Pour relever le niveau des exportations de liège et dérivés, ce responsable a fait part d’un plan d’action mis en place par le ministère de l’Agriculture, par le biais du Groupe GGR. Il s’agit, selon la même source, de relancer cette filière et sa participation au soutien de la hausse des exportations hors hydrocarbures.
Le liège est une ressource naturelle rare de par le monde. En effet, il est produit par sept (7) pays seulement, à leur tête le Portugal, puis l’Espagne, suivi en 3eme position par l’Algérie (avec une surface de 414 .000 ha de subéraie, soit un taux de 18% de la production mondiale), puis le Maroc, la France, la Tunisie et l’Italie.
La production nationale de liège a été estimée à 4.397 tonnes entre 2010 et 2017, selon le directeur technique du Groupe , Kerrouche Yahia, qui a signalé que la part de son entreprise dans cette collecte est de 90.000 qx/an, tout en jugeant ce chiffre « très loin » par rapport à l’ énorme potentiel de la subéraie nationale.
Ce responsable a relevé que cette richesse nationale « n’est pas exploitée comme il se doit », notant que la démarche engagée par son Groupe, en vue d’une exploitation « idoine » de cette ressource naturelle était « rare et noble » et ce, à travers le soutien des entreprises relevant du Groupe, au même titre que des opérateurs privés du domaine, ceci d’autant plus, a-t-il assuré, que la demande sur le liège et ses dérivés est « en constante hausse à l’échelle mondiale « .
L’objectif, à terme, étant, selon M. Kerrouche, de « réaliser un plus important chiffre d’affaires, conformément aux instructions du Gouvernement préconisant une hausse des exportations hors hydrocarbures ».