Le Café presse politique (CPP) de Radio M était au cœur de l’actualité de la semaine en recevant le directeur de TSA censuré et le journaliste éditeur du pamphlet de Rachid Boudjedra décrié.
Le CPP de Radio M de cette semaine s’est arrêté sur l’affaire TSA. Le premier pureplayer algérien est bloqué par Algérie Télécom et Mobilis depuis le jeudi 05 octobre à 23 heures. Le talk hebdomadaire des journalistes autour de Khaled Drareni a d’abord écouté le rapport des faits de Hamid Guemache directeur de TSA. La piste d’un problème technique non résolu par Algérie Télécom ne va pas loin. Il faut bien comprendre par induction que TSA est victime d’un filtre, posé pour empêcher les utilisateurs de l’internet fixe (et ceux de l’internet mobile via Mobilis) d’accéder à ses contenus. Une mesure que Algérie Télécom refuse d’assumer. De même que le gouvernement algérien, puisque le ministre de la Communication botte en touche lorsqu’il est interrogé sur la question. Mais que faut-il faire alors ? Les débats du Café presse politique offrent aussi des voix à l’action civique. Et ce n’est pas plus mal.
L’art algérien de la polémique a occupé la seconde partie du CPP avec un menu copieux combinant l’affaire Nekkaz-Saidani, l’affaire Boukrouh- les trois anciens, et l’affaire Boudjedra contre « révisionnistes ». Sur le plateau du CPP, la présence du journaliste Amar Ingrachen a permis d’aller au plus près des éléments de la polémique. Ingrachen est l’éditeur du pamphlet de Rachid Boudjedra « Les contrebandiers de l’histoire » où, entre autres outrances, il traite Kamel Daoud d’ancien du GIA. Si on ajoute à ce menu détonnant les échanges sur Boukrouh et sur Nekkaz, il faut s’inquiéter de l’issue miraculeuse du CPP aux odeurs de scandales. Bonne écoute et bon visionnage.