Selon un sondage réalisé par Emrhod Consulting, 46,2% des Tunisiens sont satisfaits du chef du gouvernement Habib Essid. Le départ ou le maintien de celui-ci à la tête du gouvernement est depuis quelques semaines au coeur des débats politiques en Tunisie.
Dans ce sondage réalisé entre le 21 et le 23 juillet, et dont les résultats ont été publiés lundi, Habib Essid est talonné par le président de la république Béji Caïd Essebsi, crédité de 45,9% de taux de satisfaction, et Mohamed Ennaceur avec 30,3%. Le même sondage indique que 19,4% des Tunisiens font confiance à Béji Caïd Essebsi pour diriger le pays. Il est suivi par Hamma Hammami, porte-parole de Front populaire, qui bénéficie de 13,5% d’opinions favorables. Viennent en 3e position l’ancien président de la république par intérim Moncef Marzouki avec 9,9% et en 4e Neji Jalloul, ministre de l’Education (9%), qui apparaît pour la première fois dans les sondages comme une personnalité capable de gouverner le pays.
Confiance des Tunisiens à l’arrivée d’Essid au Gouvernement
A son arrivée au gouvernement en 2015, 40% des Tunisiens étaient confiants dans la capacité du nouveau chef du gouvernement, Habib Essid à redresser la situation du pays, alors qu’un Tunisien sur deux pense que la situation du pays peut s’améliorer suite à cette nomination, selon les résultats d’un sondage réalisé par l’institut d’études »Tunisie Sondage. A sa désignation à la tête du gouvernement en 2015 au sortir d’une profonde crise politique, une enquête effectuée par l’Institut »Tunisie Sondage » avait révélé que les Tunisiens sont plutôt optimistes par rapport à cette nomination : 62% s’attendent à une amélioration, 22% à un prolongement de la politique de gouvernements précédents, 8% estiment que cette nomination va entraîner une dégradation de la situation alors que 8% ne se prononcent pas. De même, le sondage révèle que 56% des répondants pensent que le choix de Habib Essid a été approprié contre 26% qui s’y opposent et 18% qui ne se prononcent pas. Mais, depuis, la situation a changé, les clivages politiques et les difficultés économiques semblent avoir laminé la volonté d’Essid de rester à la barre de la Tunisie.