Il est question d’augmenter les allocations sociales, de mettre en place une couverture maladie universelle et d’un minimum retraite et aussi de lancer un plan logement.
Dans une tentative de calmer la rue, le gouvernement annonce une série de mesures en faveur des Tunisiens les plus pauvres, après plusieurs jours de contestations sociales contre les hausses des prix décidées dans la loi de finances 2018.
Il est ainsi question d’augmenter les allocations sociales, de mettre en place une couverture maladie universelle et d’un minimum retraite et aussi de lancer un plan logement. Une source gouvernementale a précisé à l’AFP que ces mesures seraient appliquées dès cette année.
Samedi, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a rencontré les responsables des partis au pouvoir, de la centrale syndicale UGTT et du patronat pour discuter des moyens de sortir de la crise. Il a reconnu que “le climat social et le climat politique ne sont pas bons en Tunisie” tout en assurant que “la situation reste positive”, selon l’AFP.
La sortie du président de la République tranche avec l’attitude du gouvernement observée plus d’une semaine durant à la contestation sociale qui a ébranlé la Tunisie à la veille du 7eme anniversaire de la révolution. Les autorités tunisiennes semblent jouer la carte de l’apaisement face à la grogne sociale qui a pris beaucoup d’ampleur, après avoir fait la sourde oreille aux revendications sociales des Tunisiens.
Vendredi, le gouvernement n’a manifesté aucune volonté d’apaisement. Le ministre du Commerce s’est montré ferme lors d’une conférence de presse où il a déclaré que le gouvernement n’a pas l’intention de se rétracter ou de revenir sur les augmentations des prix décidées dans le cadre de la loi des finances d’autant que ces augmentations n’ont pas concerné les produits subventionnés.