Le nouveau chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi, a pris officiellement les rênes de l’exécutif jeudi lors d’une cérémonie de passation de pouvoir avec son prédécesseur, Elyes Fakhfakh.
Approuvé par l’Assemblée des représentants du peuple (parlement tunisien) avec 134 votes sur 217, le nouveau gouvernement est restreint, à majorité apolitique et compte 28 membres, dont 25 ministres et trois secrétaires d’Etat.
« La Tunisie a désormais besoin d’une stabilité, d’autant plus qu’une trêve sociale et politique s’impose davnatage à la lumière du grand nombre de défis (…) il s’avère aussi impératif de resserrer les rangs autour du gouvernement pour relever le défi sanitaire en premier lieu, puis ceux économique et financier », a souligné le président du parlement, Rached Ghannouchi.
« La passation pacifique du pouvoir constitue un indice de maturité et de civisme permettant à la Tunisie de réaliser et booster sa prospérité », a-t-il commenté en marge de la cérémonie.
Le nouveau chef de la primature, M. Mechichi, a déclaré que la formation de ce nouveau gouvernement était intervenue dans un contexte particulier d’instabilité politique, quelques mois après les élections législatives en plus d’une donne régionale déséquilibrée et un état des lieux mondial bouleversé par le COVID-19.
Malgré tout cela, a-t-il poursuivi, ce nouveau cabinet de compétences nationales apolitiques n’épargnera aucun effort pour mettre un terme à l’hémorragie économique et récupérer notre souffle.
« Nous miserons dans ce sens sur une coordination plus étroite avec la présidence de la République, l’Assemblée (des représentants du peuple) ainsi que tous nos partenaires sociaux », a promis le nouveau chef du gouvernement.