Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale Tunisienne du Travail (UGTT) et Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) se sont rencontrés mardi à Tunis pour aborder les négociations sociales dans le secteur privé.
Les négociations sociales dans le secteur privé aboutiront très prochainement à une solution satisfaisante pour toutes les parties, a indiqué, mardi, Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), à l’issue de sa rencontre avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale Tunisienne du Travail (UGTT).
Dans une déclaration aux médias, Bouchamaoui a souligné que la nomination du membre du bureau exécutif de l’UTICA, Khalil Ghariani au poste de ministre de la fonction publique, est une décision prise par le chef du gouvernement sans aucune concertation préalable avec l’Union, estimant que “le chef du gouvernement a le droit de choisir son équipe gouvernementale et nous respectons sa décision.”
“L’organisation patronale, qui a signé le document de Carthage, est partenaire dans toutes les initiatives qui serviront l’intérêt du pays” a affirmé Bouchamaoui, soulignant l’impératif d’unir les efforts des organisations nationales et des partis politiques pour trouver les solutions efficientes.
Le dialogue, seule solution
Tout en estimant que le dialogue reste la seule issue, Bouchamaoui a précisé que l’organisation patronale est une organisation nationale indépendante qui œuvre à impulser l’investissement et à aider la Tunisie à surmonter sa crise économique, rappelant que “l’UTICA ne cherche pas à prendre la place du secteur public”.
De son côté, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a affirmé que le document de Carthage et les négociations sociales dans le secteur privé ont été au centre de la rencontre avec la présidente de l’UTICA.
Taboubi a souligné le rôle dévolu aux organisations syndicale et patronale, en tant que deux partenaires sociaux ayant signé le document de Carthage, pour redoubler d’efforts en vue de sortir la Tunisie de cette situation difficile, évoquant l’expérience réussie du dialogue national qui a permis au pays d’éviter plusieurs dérives.