Le bureau exécutif de l’UTICA a estimé que cette loi et la façon dont elle a été adoptée, nuisent au principe de consensus sur lequel est basé le document de Carthage, considérant que cette méthode va porter atteinte à la confiance entre l’Etat et l’investisseur et accroître la désaffection pour le lancement de projets.
Le bureau exécutif de l’UTICA a exprimé “la grande déception des différents secteurs et des régions relevant de la centrale patronale “, concernant la version finale de la loi de finances 2018, adoptée par l’ARP.
Le bureau exécutif réuni vendredi au siège de l’Union à Tunis, a estimé dans un communiqué, que cette loi et la façon dont elle a été adoptée, nuisent au principe de consensus sur lequel est basé le document de Carthage, considérant que cette méthode va porter atteinte à la confiance entre l’Etat et l’investisseur et accroitre la désaffection pour le lancement de projets.
“Cette loi, malgré les modifications introduites suite aux propositions de l’UTICA, reste en-deça des aspirations concernant l’encouragement de l’investissement, l’exportation et l’emploi, et aussi en ce qui concerne la lutte contre le commerce parallèle et la contrebande, outre la réduction des dépenses de l’Etat et du déficit enregistré par les entreprises publiques”, a précisé le communiqué.
L’UTICA met en garde contre les nouvelles charges prévues par cette loi, qui “causeront la fermeture de plusieurs entreprises et la perte d’emplois”, et impute la responsabilité “aux différentes parties quant aux répercussions négatives de cette loi sur les entreprises et sur leur pérennité”.