La Fédération Générale de la Santé, relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), a décidé, mercredi, d’observer une grève générale sectorielle de deux jours dans tous les établissements de santé. La date de la grève sera fixée ultérieurement.
Suite à une réunion de la commission administrative sectorielle tenue lundi dernier, la Fédération a également décidé d’observer le 25 avril prochain un mouvement de protestation national dans tous les établissements sanitaires.
Contacté, mercredi par l’agence TAP, Kamel Sassi, membre de la Fédération Générale de la Santé a indiqué que les professionnels de la santé publique sont déterminés à observer cette grève tant que l’autorité de tutelle continuera à ignorer leurs revendications.
Les revendications, a-t-il dit, concernent l’octroi d’une promotion exceptionnelle à tous les agents, la présentation de la loi n°24 à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le retrait de l’article 2 du statut général de la fonction publique.
Sassi a, par ailleurs, exprimé l’attachement des membres de la commission à la mise en œuvre des accords et procès verbaux préalablement conclus avec l’autorité de tutelle et leur opposition aux circulaires “arbitraires” qui visent, a-t-il dit, à saper les droits acquis”.
Il a, également, appelé à la nécessité d’accélérer la publication des décisions relatives aux agents d’exécution et d’accueil ainsi qu’à la rémunération des fêtes nationales et religieuses et à la gratuité des soins conformément à la motion professionnelle de la commission administrative sectorielle.
Selon cette motion, les membres de la commission ont fait part de leur refus de toute poursuite judiciaire et administrative pour activité syndicale, exprimant leur attachement à mettre en œuvre les accords conclus entre l’UGTT et l’organisation patronale concernant les majorations salariales dans le secteur privé de la santé au titre de 2016/2017.
Les professionnels de la santé avaient observé le 5 avril dernier une grève générale sectorielle qui était accompagnée de rassemblements devant les sièges des Unions Régionales du Travail et d’une mobilisation devant le siège du ministère.
TAP