Tunisie - Le patronat recommande une augmentation salariale avoisinant le taux d'inflation - Maghreb Emergent

Tunisie – Le patronat recommande une augmentation salariale avoisinant le taux d’inflation

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L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a recommandé une augmentation des salaires dans le secteur privé se situant aux alentours du taux d’inflation (4,8%), alors que l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) suggère une hausse de 15%.

A l’issue de la réunion de sa commission des affaires sociales, en présence des présidents des fédérations professionnelles et des chambres nationales, l’UTICA a réaffirmé sa volonté de poursuivre les négociations sociales.
Une séance de négociation qui était prévue ce jeudi, entre la centrale patronale et l’UGTT, a été reportée à lundi prochain.
Dans une déclaration aux médias, le président de la commission des affaires sociales, relevant de l’UTICA, Khalil Ghariani, a souligné que les difficultés auxquelles font face certains secteurs ont imposé une démarche finale qui consiste à suggérer une augmentation salariale dans le secteur privé d’un taux se situant aux alentours de celui de l’inflation prévu par le gouvernement pour 2016.
L’organisation patronale a proposé lors de précédentes négociations une augmentation par des taux forfaitaires, dans la limite de 70 dinars pour les agents d’exécution, 80 dinars pour les agents de maîtrise et 90 dinars pour les cadres.
Ghariani a fait remarquer que certains secteurs sont dans l’incapacité de satisfaire ces augmentations forfaitaires, d’où la nécessité de fixer des augmentations qui tiennent compte du pouvoir d’achat de l’employé ainsi que de la situation financière des entreprises.
Il a assuré que l’UTICA «s’engage à poursuivre les négociations mais elle refuse totalement les menaces de grèves”, précisant que “les professionnels n’acceptent pas le langage menaçant ».
Ghariani a rappelé que les organisations patronale et ouvrière régissent 49 conventions sectorielles portant sur 80 secteurs.
Quant aux négociations sociales, elles relèvent, a-t-il dit, des prérogatives du ministère des affaires

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