Le chef de l’Etat tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété ce samedi l’état d’urgence sur le territoire tunisien. Cette décision du Président de la république intervient plus d’une semaine après l’attentat sanglant perpétré sur une plage à Sousse.
Plus d’une semaine après l’attentat sanglant de Sousse-qui a fait 38 morts et ruiné l’économie touristique du pays-le chef de l’Etat tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété l’état d’urgence ce samedi 4 juillet. Le gouvernement tunisien post-révolution a déjà eu recours à cette mesure depuis janvier 2011. L’état d’urgence n’a été levé que le 5 mars 2014 par l’ancien chef de l’Etat, Moncef Merzouki.
L’état d’urgence accorde des pouvoirs d’exception aux forces de sécurité. Des unités militaires gardent ainsi les bâtiments stratégiques mais aussi des lieux publics, tels que des centres commerciaux.
L’état d’urgence étend les pouvoirs des forces de l’ordre, facilitant notamment les mouvements et l’établissement de troupes à l’intérieur du pays. Selon le décret 78-50 du 26 janvier 1978, il autorise par ailleurs l’interdiction de « circulation de personnes ».
Selon ce décret, l’état d’urgence peut être décrété « en cas de péril imminent » ou en cas de « calamité publique ».