Le secteur touristique tunisien, qui représente 7% du PIB du pays, peine à retrouver ses couleurs. L’attentat du musée du Bardo du 18 mars dernier est venu compliquer la donne aux responsables et professionnels du secteur.
Les arrivées aux frontières ont atteint 1,02 millions de touristes au premier trimestre 2015, en baisse de 17,5% par rapport à la même période de 2010, selon les indicateurs publiés sur le site du ministère du tourisme. Le nombre de nuitées à la même période a également chuté (-27,7%), au cours de la même période, à 3,1 millions de nuitées. En comparaison avec les trois premiers mois de 2014, les arrivées ont chuté de 14,2% et les nuitées de 10,7%.
S’agissant des recettes touristiques, elles ont atteint 570,2 millions de dinars, au cours du premier trimestre 2015, en progression de 7,2%, par rapport à la même période de 2010. Par rapport à l’année 2014, ces recettes ont baissé de 6,8%, à 612,1 millions de dinars.
Le secteur touristique tunisien, qui représente 7% du PIB du pays, peine à retrouver ses couleurs. L’attentat du musée du Bardo du 18 mars dernier est venu compliquer la donne aux responsables et professionnels du secteur. La ministre du tourisme et de l’artisanat, Salma Elloumi Rekik avait annoncé vendredi, lors de la présentation du programme de travail de son département, une série de mesures « exceptionnelles » et une compagne de promotion de la destination Tunisie.
45 mille Algériens sont entrés en Tunisie après l’attentat du Bardo
La ministre fixe au 12 avril courant le lancement de la campagne de promotion de la destination Tunisie, avec la participation des amis de la Tunisie et de personnalités de renommée dans leurs pays. La Tunisie a pu compter en cette période de crise sur son voisin algérien. La ministre dont les propos ont été rapportés par l’agence TAP a révélé qu’immédiatement après l’opération terroriste, environ 45 mille algériens sont entrés en Tunisie pour passer des vacances en signe de solidarité avec le pays.
Quant aux mesures décrétée par le ministère du tourisme, il s’agit de l’exonération fiscale des équipements de sécurité utilisés par les hôtels et la dynamisation des commissions régionales de suivi du système de sécurité interne des unités touristiques.