L’attaque terroriste de mardi soir contre un bus de la garde présidentielle dans la capitale tunisienne a fait 13 morts, dont le kamikaze qui s’est fait exploser avec sa ceinture d’explosifs. l’Etat islamique, qui utilise des kamikaze dans ses attaques terroristes, a revendiqué mercredi l’acte terroriste.
L’auteur de l’attaque est un Tunisien, identifié comme « Abou Abdallah al-Tounissi » et muni d’une ceinture d’explosifs, qui s’est introduit dans le véhicule et « s’est fait exploser », selon le ministère tunisien de la santé. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de l’Intérieur annonce de son côté que les analyses de la police scientifique ont permis d’identifier douze victimes appartenant à la sécurité présidentielle à partir de leurs empreintes. « Le 13e corps est soupçonné être celui du terroriste qui a provoqué l’explosion », indique le ministère qui explique que l’état du corps de kamikaze présumé ne permet pas de relever ses empreintes digitales et qu’une identification par analyse d’ADN est en cours. « Un sac à dos ou bien une ceinture explosive contenant 10 kilogrammes d’explosifs militaires a été utilisé dans cet attentat », ajoute-t-il. Le président Béji Caïd Essebsi, qui a annulé sa visite prévue mercredi en Suisse, a proclamé l’état d’urgence pour 30 jours. La sécurité a été renforcée dans le pays, en partriculier dans les aéroports. L’EI avait déjà revendiqué la responsabilité des deux attentats ayant fait 60 morts dont 59 touristes étrangers à Sousse en juin et au musée du Bardo à Tunis en mars. Un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a également mené des actions meurtrières ces dernières années.