Pour le gouvernement de Youssef Chahed, le déficit du budget devrait atteindre 6% à la fin de l’année en cours au lieu des 5,4% initialement prévus.
Le gouvernement tunisien, rapporte l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), s’apprête à adopter une loi de finances complémentaire pour 2017 afin de financer le déficit budgétaire, prévu à 6% à la fin de l’année, contre 5,4%, prévus par la loi de finances.
Cette nouvelle loi révisera également, ajoute TAP, les prévisions concernant le taux de croissance, l’inflation et le cours de la monnaie tunisienne qui sera sans doute abaissé.
Le gouvernement dirigé par Youssef Chahed, rappelle TAP, explique le déficit du budget par la conjonction de deux facteurs.
Le premier est la croissance des subventions aux carburants (1,65 milliard de dinars contre 650 millions prévus) ainsi que l’augmentation des salaires en vertu de différents accords salariaux (800 millions de dinars supplémentaires) et de certaines charges (180 millions) induites par la révision du barème de l’impôt.
Le second facteur est le recul des rentrées fiscales de l’Etat provoquée par la baisse de la participation exceptionnelle des sociétés par rapport aux prévisions de la loi de finances (730 millions de dinars au lieu des 950 millions attendus).