Le marché pétrolier vit encore sous l’effet de la crise de juin 2014, avec la chute brutale du prix du baril.
« Le prix (du baril du pétrole) le plus juste pour nous est entre 70 et 80 dollars »,a déclaré hier, depuis Hassi Messaoud, le président directeur général P-DG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Si les cours actuels du pétrole qui dépassent les 70 dollars le baril se maintiennent, ce sera » très positif » pour l’économie du pays, a-t-il dit repris par l’APS.
Il y a lieu de noter que le prix du Brent, référence pour le pétrole algérien a affiché, lundi matin, 72,85 dollars.
Le marché pétrolier vit encore sous l’effet de la crise de juin 2014, avec la chute brutale du prix du baril. Une crise qui s’est accentuée dès l’automne de la même année. Entre 2017 et 2018, une amélioration s’est fait ressentir même si le marché n’est pas totalement sorti de la zone de turbulences.
Le P-DG a assuré que les contrats signés récemment par Sonatrach avec des groupes Eni et Total concernant l’exploration des hydrocarbures en offshore sont « très intéressants » et « extrêmement importants ». Ce nouveau chantier rendra la compagnie et le pays, plus attractifs, a-t-il soutenu.
Pour rappel, il s’agit d’accords signés le 29 octobre dernier. Le premier contrat signé entre Sonatrach, Total et ENI, porte sur l’exploration en offshore au large des côtes algériennes. L’accord comprend l’exploration dans la zone est de Béjaïa, par le groupe italien ENI sur une superficie de 15 000 m2. Le groupe français Total procédera à l’exploration dans la zone d’intérêt ouest sur une superficie de 10 000 m2.
Ces opérations d’exploration seront financées par les trois parties. Sonatrach prendra en charge 50% des coûts, tandis que Total et ENI se chargeront du financement de l’autre moitié.