La proposition de « la prime en contre partie du service civil, dont la somme n’a pas encore été fixée », a été proposé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia « après concertation et sera accordée en fonction des zones ».
« Les médecins résidents recevront une prime d’installation qui sera versée par les collectivités locales dans le cadre de leur service civil et après la création du cadre juridique. Par contre les salaires des médecins résidents ne seront pas révisés à l’heure actuelle », a annoncé ce dimanche à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasballaoui.
La proposition de « la prime en contre partie du service civil, dont la somme n’a pas encore été fixée », a été proposé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia « après concertation et sera accordée en fonction des zones », a souligné le ministre de la Santé dans une allocution d’ouverture de la rencontre de la commission intersectorielle négociant avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), rapportée par l’APS.
Mokhtar Hasballaoui, qui précise que les portes du dialogue sont toujours ouvertes, mais « il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans son secteur », faisant notamment allusion au service civil qui est selon lui un droit constitutionnel des citoyens. Et d’ajouter que ce même cadre juridique, dont le système national de santé fonctionne a permis de régler plusieurs préoccupations et les dysfonctionnements du secteur seront étudiés au cas par cas par la Commission interministérielle, dont les problèmes de transport et le manque de matériels et celui du service civil.
Le ministre a appelé à l’occasion les médecins résident à regagner leur poste de travail et la formation dans l’immédiat, affirmant que « chacun de nous doit assurer et assumer ses responsabilités »
Mardi dernier, les membres du CAMRA ont claqué la porte du ministère de la Santé où ils devaient tenir une réunion avec la commission intersectorielle. Une action qu’ils ont expliquée par leur mécontentement quant à « l’absence du ministre de la Santé à la table des négociations ». « Il est inadmissible que le ministre voyage à Cuba dans de telles circonstances », avait déclaré le docteur Mohamed Taileb, membre du CAMRA.