Le ministère algérien de la Santé vient d’annoncer la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte pour contrecarrer la variole de singe sur le territoire national. Selon un communiqué du ministère aucun n’a été enregistré.
La même source souligne que le risque demeure faible dans la population générale. Néanmoins, « la vigilance doit rester de mise », a-t-elle averti, précisant que la plupart des cas confirmés dans le monde « sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique ».
De ce fait, le ministère a annoncé « la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte au niveau national, notamment à travers le renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale », tout en assurant qu’ « aucun cas de variole de singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé ».
Le ministère a appelé, toutefois, les personnes qui sont à l’étranger ou partiront en voyage, dans une région contaminée, à respecter certaines procédures.
Il s’agit d’éviter le contact avec des personnes touchées et les animaux susceptibles d’héberger le virus, tout en procédant à l’isolement des personnes infectées et l’utilisation des masques respiratoires.
L’OMS a déclaré mercredi 14 août l’urgence de santé publique de portée internationale face à cette nouvelle épidémie de Mpox (variole du singe) qui sévit en Afrique.
Depuis le début de l’année 2022 et au 28 juillet 2024, un total de 37 583 cas et 1 451 décès de Mpox ont été signalés dans 15 États membres de l’Union africaine: Bénin, Burundi, Cameroun, République centrafricaine (RCA), Congo, République démocratique du Congo (RDC), Égypte, Ghana, Libéria, Maroc, Mozambique, Nigéria, Rwanda, Soudan et Afrique du Sud. Un premier cas a été déclaré en Europe jeudi 15 août dernier
Ce qu’il faut retenir de cette nouvelle variante du Mpox qui inquiète l’OMS, c’est l’existence de symptômes plus graves et plus durables, des lésions cutanées étendues sur l’ensemble du corps, une transmission par contact non sexuelle et une mortalité accrue chez les enfants. En outre, l’infection avec cette souche plus virulente entraîne des effets secondaires et des complications spécifiques après la guérison.