Les Italiens invitent les responsables algériens à s’inspirer de la crise italienne des années 1970 qui a été dépassée grâce à la mise en place d’une politique volontariste de développement des PME-PMI.
Créé en juillet 2016, le Club d’affaires algéro-italien (CAAI) a été officiellement lancé ce lundi 5 février. La cérémonie de lancement s’est faite en présence de l’ambassadeur d’Italie Pasquale Ferrara, du président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad ainsi que de nombreux entrepreneurs algériens et italiens. L’ambassadeur d’Italie, M. Ferrara, a remercié M. Haddad pour avoir soutenu la création du Club d’Affaires algéro-Italien.
« Même si les deux pays entretiennent des relations stratégiques, leurs relations économiques demeurent faibles. Le Club d’Affaires est appelé, à cet effet, à jouer un rôle important pour consolider la coopération économique bilatérale », a-t-il déclaré en appelant à faire de « cet espace de confiance, de créativité et d’échanges un pas vers la création de la Chambre de commerce et d’Industrie algéro-italienne. De son côté, la présidente de ce club, Graziella Ferrara, a exprimé à cette occasion son engagement à contribuer à faire connaitre « l’Algérie à nos petites et moyennes entreprises car le pays n’est pas très bien connu en Italie ».
« Le crise de l’Algérie affecte l’Italie »
S’agissant de la crise que traverse le pays, Mme. Ferrara a indiqué que celle-ci pouvait être une opportunité. « On sent beaucoup les effets de la crise. Tout le monde est affecté, pas seulement les sociétés italiennes. On espère qu’elle va passer, c’est dans cette optique que nous essayons de travailler sur ce projet de Club d’affaires et créer des possibilités pour les Algériens qui ont besoin de travailler», a-t-elle dit en insistant sur « l’opportunité » que peut constituer « la nécessité de travailler le désir d’entreprendre qui anime les acteurs économiques algériens et leurs partenaires étrangers ».
D’après elle, « l’Italie a réussi à traverser sa crise des années 70 lorsqu’elle a lancé les PME-PMI. Nous avons des entreprises petites, familiales, mais qui sont de haute gamme et qui sont connues dans le monde entier pour la qualité de leurs produits. L’Algérie pourrait faire la même chose », a-t-elle ajouté en invitant l’Algérie à s’inspirer du cas italien.