Un désaccord entre deux corps professionnels au sein de Tunisair a cloué au sol les avions de la compagnie et engendré un arrêt total des vols pour plusieurs heures. Le parquet a de Tunis a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire.
Le ministère public près le tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire contre toutes les personnes impliquées dans les incidents survenus jeudi à l’aéroport Tunis-Carthage.
Dans une déclaration vendredi à l’agence TAP, le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis Sofiene Selliti a expliqué que l’information judiciaire sera ouverte sur la base de l’article 136 du code pénale.
Selon cet article “est puni de trois ans d’emprisonnement et de sept cent vingt dinars d’amende, quiconque par violences, voies de fait, menaces ou manœuvres frauduleuses, provoque ou maintient, tente de provoquer ou de maintenir une cessation individuelle ou collective de travail.”
Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, a ordonné jeudi, d’appliquer la loi immédiatement, contre les personnes à l’origine du conflit survenu jeudi à l’aéroport international de Tunis-Carthage et qui a causé la suspension de tous les vols de Tunisair, selon le service communication de la présidence du gouvernement.
Il a donné des instructions au ministre du transport et au PDG Tunisair pour l’ouverture d’une enquête sur l’incident survenu jeudi et de soumettre ses résultats avant la fin de la journée outre l’ouverture d’une enquête judiciaire, d’après la même source.
Pour rappel, un désaccord entre deux corps professionnels au sein de la compagnie nationale a cloué au sol les avions de la compagnie et engendré un arrêt total des vols pour plusieurs heures.
Le chef du gouvernement a aussi ordonné d’assurer un encadrement à tous les voyageurs de la compagnie Tunisair notamment, ceux bloqués dans les aéroports à l’étranger et recommandé de prendre en charge les voyageurs bloqués dans les aéroports tunisiens à cause de la suspension des vols de Tunisair.