Le militant politique incarcéré, Yacine Mekireche, a été condamné, ce dimanche 17 novembre 2024, à six mois de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA, par le tribunal de Bab El Oued (Bainem), à Alger.
Lors de son procès qui a eu lieu le 10 novembre passé, le procureur de la République a requis à son encontre une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars.
Détenu d’opinion depuis août 2024, Yacine Mekireche est poursuivi pour « incitation à attroupement non armé » et « propagation d’un discours de haine et de discrimination via les technologies de l’information et de la communication ».
La défense de Mekireche, avait plaidé pour la relaxe, et a rejeté lors du procès les accusations, arguant qu’il s’agissait d’une répression politique visant à réduire au silence un activiste engagé.
Cette affaire survient dans un climat politique, marqué par la persistance de poursuites contre des militants et des opposants au régime. Bien que la présidence algérienne ait accordé, le 1er novembre 2024, une grâce présidentielle à certains prisonniers d’opinion, Yacine Mekireche est resté derrière les barreaux.