Le 108ème vendredi du Hirak aura été synonyme d’une mobilisation populaire qui se met en ordre de marche, semaine après semaine, mais il aura été marqué par le retour de la répression dans plusieurs wilayas, à l’exception de la capitale.
En effet, les services de sécurité sont violement intervenus dans pas moins de 10 wilayas, pour empêcher les marches du 108è vendredi du Hirak, d’avoir lieu ou de se poursuivre.
Des dizaines de manifestants ont été arrêtés et conduits vers les postes de police, indiquent des sources locales.
A Oran, la police n’a pas été tendre avec les manifestants et les activistes du Hirak. Présents en force dans les rues de la ville, les policiers ont empêché les manifestants d’accéder à la place du 1er novembre avant d’utiliser le gaz lacrymogène pour disperser les foules. Des arrestations sont signalées par des activistes locaux.
Dans la ville de Ouargla, les Hirakistes n’ont pas pu marcher en raison de l’intervention de la police. Plus de 20 personnes ont été arrêtées. A El Oued, les forces anti-émeutes ont barré la route aux manifestants, avant de procéder à des arrestations.
Des scènes similaires à celles enregistrées à El Oued ont eu lieu à M’sila, Mostaganem, Djelfa, Mascara, Khenchela, Tiaret , El Bayedh et autres.
A noter que le coordinateur national du Mouvement démocratique et sociale (MDS), M. Fethi Gheras et sa femme, ainsi que l’ex-détenue Dalila Touat font parties des personnes arrêtées à Tiaret.