17ème vendredi : la justice pas encore tout à fait libre du point de vue du Hirak - Maghreb Emergent

17ème vendredi : la justice pas encore tout à fait libre du point de vue du Hirak

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Au 17ème vendredi consécutif de protestation contre le régime, plusieurs centaines de milliers de manifestants ont marché dans les rues d’Alger, et dans toutes les villes du pays.

Ni les arrestations des chefs d’entreprise soupçonnés de corruption et des hauts responsables n’ont dissuadé les Algériens de continuer à manifester. Ils considèrent que ces arrestations ne sont qu’une « guerre interne au pouvoir et un règlement de comptes », indique Rabah, un manifestant venu de Boumerdès.

Pour Adlène, un jeune étudiant, « le peuple n’est pas concerné par ce qui se passe à la Cour suprême, parce que même ceux qui commandent cette justice doivent partir ».

Beaucoup de noms ont été scandés par les manifestants et, en premier, les membres du gouvernement actuel et à sa tête le Premier ministre Nourredine Bedoui, ainsi le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

Gaïd Salah toujours accusé d’être à la tête du gang 

Le chef de l’Etat-major et vice-ministre de la défense, Ahmed Gaid Salah, n’a pas été épargné par les manifestants. Ils le considèrent comme « le chef du gang » au pouvoir.

Au boulevard Amirouche, les manifestants ont scandé « main dans la main, on vire le gang et le Gaïd ». Le slogan « Gaid Salah Rais Elissaba » a été scandé depuis le début de la journée.

Les vendredistes n’ont pas oublié Khaled Nezzar

Cette semaine, le Hirak a rappelé aujourd’hui un nom presque oublié. Il s’agit de l’ancien général à la retraite Khaled Nezzar. Les manifestants ont demandé à la justice de le mettre à la prison d’El Harrach. Ils scandaient « mazal mazal Khaled Nezzar, Lelherrach jibouh ».

18ème anniversiare du 14 juin 2001

Ce qui a marqué les protestations de ce 17ème vendredi à Alger, c’est la présence en force des pancartes qui rendent hommage aux victimes des événements du 14 juin 2001. Les manifestants ont réclamé justice pour les victimes.

Durant la marche de la matinée, les manifestants ont scandé « Zerhouni assassin », le ministre de l’intérieur de l’époque.

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