1er mai en Algérie : marche nationale des autonomes à Bejaïa, cérémonie officielle à Tiaret - Maghreb Emergent

1er mai en Algérie : marche nationale des autonomes à Bejaïa, cérémonie officielle à Tiaret

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 Deux décors pour le 1er mai en Algérie. A Bejaia, les syndicats autonomes ont marché dans un esprit de combativité. A Tiaret, dans une cérémonie officielle, Bouteflika a assuré que les travailleurs ont toujours été “partenaires à part entière

 

 Bejaïa a été un rendez-vous réussi pour un premier mai de mobilisation pour la défense de la défense du pouvoir d’achat, des libertés syndicales, du régime de retraites et pour marquer une volonté de ne pas laisser la confection du prochain code du travail au gouvernement.

 Des milliers de travailleurs ont participé à la marche nationale décidée par l’intersyndicale à l’occasion du premier mai pour défendre les libertés syndicales et les acquis sociaux des travailleurs.  La marche qui a démarré de la maison de la culture a traversé plusieurs artères de la ville pour se masser à la place « Said Mekbel.

 Un communiqué commun a été lu à l’occasion pour marquer la détermination des syndicats à lutter pour la défense des intérêts des travailleurs.  Des appels à l’unité ont été lancés au cours de ce rassemblement où des syndicalistes sont venus d’une vingtaine de wilayas.

 

 

 

Partenaires à part entière?

Bejaïa était loin de Tiaret où se sont déroulées des festivités “officielles”. Un message y a étélu au nom du président Bouteflika a souligné que ”la célébration de la fête du travail commémore souvent, à travers le monde, les luttes des travailleurs pour leurs droits, et elle s’accompagne aujourd’hui encore, dans plusieurs pays, de manifestations et de marches pour revendiquer des droits sociaux”.

  Pour le chef de l’Etat “‘cela ne fut jamais le cas pour nos travailleurs dans l’Algérie indépendante et cela est dû au statut de partenaires à part entière dévolu à nos travailleurs”.

 

Un point de vue que ne partagent pas les syndicats autonomes qui ont passé des années à se battre pour obtenir leur reconnaissance et à faire admettre l’existence d’un syndicalisme hors UGTA. La tenue régulière de la tripartite où l’UGTA est imposée d’autorité comme unique représentant du monde du travail illustre la persistance du pouvoir à ne pas admettre ce pluralisme

 

 

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