Pour le 22ème mardi consécutif, les étudiants algérois, comme dans plusieurs villes du pays, ont marché, aujourd’hui à travers les rues du centre de la ville.
A 10h30, le coup de départ de la marche de plusieurs dizaines d’étudiants rassemblés à la place des martyrs est donné par le chant de l’hymne national. Puis à l’entame de la ruelle de Bab Azzoune, les étudiants ont scandé « Etat civil et non militaire », « le peuple veut une justice indépendante », le peuple veut un pouvoir civil » ou encore, « une presse libre et justice indépendante ».
A l’arrivée au square port Said, la police anti-émeute était sur place et a fermé l’accès à la rue Abane Remdane et les étudiants ont marché sur la rue Ali Boumendjel puis Elarbi Benmhidi. Tout au long du parcours les étudiants ont scandé plusieurs fois « un Etat Civil et non un militaire ».
Devant la statut l’Emir Abdelkader, les étudiant, accompagné par des citoyens, ont demandé « la libération du Moudjahid Lakhdar Bouregaa et les détenus d’opinion ».
La marche s’est poursuivi dans le calme et aucune altercation avec la police ni incident n’a été signalé durant la marche.
A l’entrée de la rue Pasteur, les étudiant ont descendu vers la grande poste puis le rue Khemissi, avant de passer sur le Boulevard Amirouche. Etant la destination principale était la Place Maurice Audin, ils ont monté par la Rue Mauritania pour arriver à Rue Didouche Mourad. Tout au long de la marche, les étudiants et les quelques citoyens n’ont pas cessé de scandé des slogans anti pouvoir et contre l’implication des militaires dans la vie politique du pays.
Pour ce 23 juillet, les étudiants ont maintenu la pression et ont confirmé que le Hirak est intact et ne s’essouffle pas.