Neuf pays membres de l’OPEP, ainsi qu’un pays producteur non-OPEP sont présents au sommet de la Ligue Arabe-Amérique Latine. Une entente sur une hausse des prix du brut n’est pas exclue.
Des discussions entre pays membres de l’OPEP sur l’état actuel du marché pétrolier devaient se tenir mardi à Ryadh en parallèle du traditionnel sommet des pays de la Ligue arabe avec ceux d’Amérique Latine. La demande de fixation du prix du baril de pétrole formulée cette semaine par le président vénézuélien Nicolas Maduro au ministre saoudien de l’énergie Ali Al Nouaimi (http://www.maghrebemergent.com/energie/hydrocarbures/52686-sommet-entre-le-venezuela-et-l-arabie-saoudite-a-riadh-pour-la-stabilisation-des-prix-du-petrole.html), a été soutenue par l’Algérie et l’Equateur, lors du sommet Amérique Latine-Pays Arabe (ASPA), ouvert mardi 10 novembre dans la capitale saoudienne Riadh. Le prix, arrêté à 80 dollars le baril a été proposé conjointement par le président du Venezuela Nicolas Maduro et l »Equatorien Rafael Correa, présents à ce sommet de deux jours. Une délégation algérienne sera également présente pour appuyer la proposition, indique la chaîne TV vénézuélienne TeleSur.
Le Mexique pour faire le poids
Pour stabiliser le marché pétrolier, les pays arabes et latino-américains producteurs de pétrole, à l’instar de l’Irak, la Libye et le Mexique, négocieront les opportunités de fixation de ce prix (80 dollars/baril) en marge du sommet politique. Sur les 34 pays de l’ASPA, neuf d’entre eux sont membres de l’Organisation, qui compte 12 pays, et bientôt 13 avec la prochaine adhésion de l’Indonésie en décembre. Un accord entre ces neufs pays en plus d’un grand producteur non Opep, le Mexique, pourrait peser dans les tentatives d’obtention d’un prix juste et équilibré du prix du pétrole, qui a perdu plus de 50% de sa valeur depuis juin 2014. Lancé au Brésil en 2005, le sommet des pays d’Amérique latine et de la Ligue Arabe se tient depuis tous les trois ans.