Sonatrach : des sommes d'investissements "astronomiques" prévues pour 2024/2028 - Maghreb Emergent

Sonatrach : des sommes d’investissements “astronomiques” prévues pour 2024/2028

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Les investissements de la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, deviennent de plus en plus ambitieuses. Les P-DG du groupe qui se succèdent revoient leurs enveloppes d’investissement monter en hausse.

En janvier 2023, l’ancien P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, annonçait déjà un plan d’investissement 2023/2027 avec une enveloppe de 40 milliards de dollars, dont plus de 30 milliards de dollars qui devront être alloués à l’exploration et à la production.

Ce jeudi, alors que la compagnie pétrolière nationale fête ses 60 ans d’existence, le nouveau P-DG du groupe, Rachid Hachichi, fait encore augmenter la facture des inversement du groupe. Selon l’agence officielle APS, le patron de la Sonatrach a annoncé “une enveloppe financière de 50 milliards USD pour la période 2024-2028, dont 36 milliards USD destinés essentiellement à l’exploration et à la production”.

Alors que le groupe peine à attirer les gros investissements de la part de ses partenaires étrangers, notamment en ce qui concerne l’exploration, le groupe va désormais compter sur ses propres caisses.

Hachichi a indiqué que “le groupe s’emploie à la modernisation des infrastructures en les dotant des technologies de pointe, mais aussi à la réhabilitation des raffineries et à la poursuite de l’investissement dans la recherche et développement (R&D) et l’innovation, outre l’encouragement à la recherche scientifique et au développement technologique et la promotion de l’excellence dans des domaines pertinents”.

Le PDG a ajouté que le Groupe aspirait à développer son portefeuille d’investissement par l’extension de ses activités dans le domaine des industries pétrochimiques, à travers la production du Polypropylène, le lancement des travaux de réalisation de l’unité de production du méthyl tert-butyl éther (MTBE), en sus du mégaprojet intégré de production du phosphate à même de permettre au pays, une fois mis en service, “de devenir l’un des plus grands exportateurs d’engrais aux niveaux régional et international”, a précisé la même source.

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