Abdeslam Bouchouareb : "Je n’ai jamais parlé de la suppression de la règle 51/49%" - Maghreb Emergent

Abdeslam Bouchouareb : “Je n’ai jamais parlé de la suppression de la règle 51/49%”

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Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, cette règle, qui impose d’accorder à la partie algérienne la majorité des parts dans tout partenariat, « restera en vigueur tant que les conditions dans lesquelles elle a été adoptée n’auront pas changé ».

 

 

« Je n’ai jamais annoncé la suppression de la règle 51/49% », a déclaré aujourd’hui le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, lors d’un point de presse tenu en marge de la signature, entre le bureau d’engineering IDOM et la compagnie Algerian Qatar Solb, du contrat de pré-construction du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel).

M. Bouchouareb a affirmé, lors de son intervention, que « la règle 51/49% restera en vigueur tant que les conditions dans lesquelles elle a été adoptée n’auront pas changé ». Il n’a pas donné davantage de précisions.

Pour rappel, le 5 juin dernier, le Premier Ministre Abdelmalek Sellal a promis que cette règle pourrait être supprimée pour les secteurs non stratégiques comme celui des PME.

La déclaration d’Abdeslam Bouchouareb aujourd’hui tranche avec celle faite il y a près d’un mois et dans laquelle il avait indiqué que cette règle pourrait être assouplie. Plus récemment, le 9 juin courant, il avait indiqué, en recevant le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qu’elle était une « mesure transitoire prise dans un contexte particulier qui visait à protéger les ressources financières du pays et non pas à contrôler les entreprises créées dans le cadre d’un partenariat algéro-étranger ».

Abdeslam Bouchouareb a évoqué, dans son intervention en marge de la cérémonie de signature, la nécessité de développer l’industrie en vue de libérer le pays de l’emprise des hydrocarbures. « Le lancement du complexe sidérurgique de Bellara est un signal fort exprimant notre volonté de renforcer l’économie algérienne en dehors du secteur des hydrocarbures », a-t-il déclaré.

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