Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Hamdi Hamdani, a déclaré ce mardi que des poursuites judiciaires sont envisageables contre le fournisseur Lituanien du blé enrobé, importé récemment par l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) et qui a conduit au licenciement de son DG Abderrahmane Bouchahda.
Cette affaire, qui a fait l’effet d’un scandale, a été révélée par le quotidien Liberté au mois de novembre dernier. Les agents de l’OAIC ont découvert qu’une partie des 30 000 tonnes de blés importés de la Lituanie, était avariée.
Le ministre a confirmé ce mardi, sur les ondes de la radio nationale qu’il y « a eu effectivement une importation d’un blé enrobé, et des mesures ont été prises avec une procédure judiciaire ». Cette procédure permettra de « situer les responsabilités de tout un chacun », tant au niveau local qu’international », vu que « le cahier des charges interpelle notamment le fournisseur du produit ».
Sur une question si une poursuite judiciaire sera engagée contre le fournisseur Lituanien, Hamid Hamdani a évité l’anticipation et affirme en revanche que « dans le commerce international, il est connu que des mesures s’engagent contre un fournisseur étranger et cela reste une alternative pour l’Etat algérien ».
« Il s’agit d’un produit stratégique et concerne la santé publique et toutes les parties doivent être à la hauteur de leurs responsabilités », a conclu le ministre.