Le tribunal criminel près la cour d’Alger rouvre ce mercredi 17 février, le dossier de l’affaire « Sonatrach 1 », cinq ans après le premier procès en février 2016.
Dans ce dossier, une quinzaine de personnes font l’objet de poursuites judiciaires par le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour corruption, dilapidation de deniers publics et plusieurs autres chefs d’accusation.
Il s’agit, entre autres, de l’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ses deux fils, deux de ses vice-présidents, Amar Zenasni, Belkacem Boumediene, l’ex-directeur général du CPA, Hachemi Maghaoui, son fils Yazid, Mohamed Réda Djaâfar Al Smail, patron de la société algéro-allemande Contel-Funkwerk.
Par ailleurs, sont également inculpés dans cette affaire, quatre entreprises étrangères, dont Contel-Funkwerk, Saipem Contracting Algérie (Italienne) et Funkwerk.
Les accusés devront comparaître une seconde fois pour plusieurs accusations, notamment : «association de malfaiteurs», «passation de marchés en violation de la législation et du règlement», «octroi d’avantages injustifiés au profit d’autrui et augmentation des prix lors de la passation des marchés», «dilapidation de deniers publics», «corruption», «abus de fonction» et «blanchiment d’argent» et «violation de la réglementation de change».
L’affaire Sonatrach 1, faut-il le rappeler, concerne l’octroi de marchés de gré à gré d’une valeur de 11 milliards de dinars, dans des conditions frauduleuses. Le groupe pétrolier national avait conclu un marché douteux avec Saipem Algeria, pour la réalisation du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie.
A noter que la Cour suprême avait cassé le premier verdict prononcé dans cette affaire, au début du mois de février 2016, à l’issue d’un mois de débats.