Les besoin d’importation de l’Algérie en matière de blé connaîtront une hausse sensible durant la période 2020/2021, a indiqué le Département américain de l’agriculture (USDA) dans ses dernières prévisions pour le marché céréalier, relayées ce jeudi par l’agence Ecofin.
Selon la même source, l’Algérie aurait besoin d’importer 7,5 millions de tonnes de ce céréale, durant la période de référence, soit une hausse de 15,3 % du volume importé. Cette prévision reste tout de même tributaire du niveau des réserves de change, dont l’érosion permanente à cause de la pandémie Covid-19, devient inquiétante.
L’USDA estime que la région Afrique du Nord serait en passe de devenir le premier importateur mondial de blé en 2020/2021. Une première depuis trois campagnes, rapporte l’agence Ecofin.
Les achats dans cette région du monde devraient s’élever à 29,7 millions de tonnes, soit 7,4 % de plus que la saison précédente, durant la campagne démarrant en juillet prochain.
L’Egypte, plus importateur mondial de blé en 2019 selon la FAO, sera toujours en pôle position avec 43 % des achats réalisés, soit environ 13 millions de tonnes.
Les Besoins du Maroc et de la Tunisie passeront respectivement à 5,8 millions de tonnes (en raison de la baisse de la production à cause de la sécheresse -33%) et 2,5 millions de tonnes.