Le Front des forces socialistes (FFS), a animé un meeting populaire cet après midi dans la commune de Haizer qui se situe à une quinzaine de kilomètres à l’est de Bouira.
C’est dans la salle des conférences de la maison de jeunes pleine à craquer que l’ancien premier secrétaire national du FFS, Ahmed Djeddaï, a pris la parole pour haranguer la foule acquise aux causes de ce parti, dès les premiers mots exprimés. « Il y’a un avant et un après 22 février 2019 en Algérie ! » leur lancera-t-il. L’ancien premier secrétaire du FFS, Ahmed Djeddaï, continuera dans son élan « Ce pouvoir doit être mis dans la poubelle de l’histoire et les grandes manifestations populaires de vendredi, ont démontré aux plus incrédules que ce système et de ceux qui l’incarnent est dans une impasse avérée », Certainement, car les derniers évenements marquées par une contestation pacifique et généralisée à travers la plupart des wilayas du pays durant la journée de vendredi, est incontestablement un témoignage implacable du rejet du peuple de ce système. « Le peuple a dressé un barrage au pouvoir. Ce peuple que le système dénigre et méprise, s’est fait entendre comme un seul homme et aujourd’hui, rien ni personne ne peut l’arrêter », affirmera Ahmed Djeddai. Suivant le raisonnement de ce dernier, nous comprendrons que l’immense mobilisation du peuple d’avant-hier, donnera à réfléchir au pouvoir et à prendre acte. Comme, à ce qu’il s’agit de lancer des initiatives salvatrices à la place et au lieu du maintien de la résistance au changement. « Les décideurs sont au pied du mur et n’ont d’autre choix que de s’assoir autour d’une table et mettre place une Assemblée constituante », articulera l’ancien premier secrétaire national du parti de l’opposition le FFS. Sur cette position, Ahmed Djeddaï s’est dévoilé exubérant développant que « Ce processus sera confié au futur gouvernement qui sera issu, avec l’avènement de la 2e République, de la future Assemblée nationale constituante démocratiquement élue ». En appuyant la consistance de cette solution, dans sa capacité à isoler et a réduire à néant les positions extrémistes qui ont choisi la violence pour changer le système, et assurera à l’Algérie un avenir démocratique de paix, de progrès et de prospérité. « Ce que nous offrons aujourd’hui, n’est ni plus moins qu’une issue de crise pour le pays et une sortie proportionnellement digne pour ce système qui a atteint aujourd’hui son crépuscule », a-t-il proféré devant une forte assistance très emportée. Pour sa part, Nabila Smaïl élue FFS à l’APW de Tizi-Ouzou, avocate et militante des droits de l’Homme, est intervenu à son tour pour soutenir que le boycott actif vient répondre à l’élection présidentielle du 18 avril prochain qui est « jouée d’avance » Ainsi, le boycott trouve sa raison, en l’absence de conditions favorables à un scrutin présidentiel. Cette élue du FFS a fait connaitre que son parti utilisera tous les moyens pacifiques et sagaces pour empêcher « le naufrage du pays. » D’où la campagne de boycott de ce parti dans le but est de sensibiliser les citoyennes et les citoyens sur sa pertinence.
Farid Haddouche