Le 8 septembre dernier, le PDG d’Air Algérie avait promis le lancement imminent de l’opération d’indemnisation de ces familles: la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance leur paierait une avance intérimaire de 16.000 euros environ par victime et des compléments leur seront versés après le rapport d’enquête définitif.
Selon le quotidien français Le Parisien, la compagnie algérienne Air Algérie va discuter bientôt à Paris avec les familles des victimes du crash de l’avion de SwiftAir, le 24 juillet 2014 dans le désert malien, crash qui a fait 116 victimes, dont 54 ressortissants français. Son PDG, Mohamed Salah Boultif, prendra part à ces discussions.
Air Algérie, écrit Le Parisien dans sa livraison d’hier, va “s’expliquer” devant les ayant-droits des victimes du crash de cet appareil qui devait relier Ouagadougou et Alger. Autrement dit, elle répondra aux critiques qui lui ont été adressées quant au manque de faits fiables concernant cette catastrophe aérienne.
Le 8 septembre dernier, Mohamed Salah Boultif avait indiqué, sur les ondes de la chaîne 3 de la radio algérienne, que le lancement de l’opération d’indemnisation des familles des victimes était imminent. Il avait expliqué que « la compagnie d’assurance en charge de l’indemnisation, la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR), opérerait en deux temps » : une avance intérimaire (de 16.000 euros environ), pour chaque famille de victimes et des compléments à verser après le rapport d’enquête définitif.
Comme indiqué par Maghreb Emergent dans un article publié le 4 août 2014, la CAAR devrait verser aux ayant- droits des passagers du vol d’Air Algérie AH5017 une indemnisation maximale par passager décédé équivalente à 16.600 droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, soit quelque 19.000 euros ou 1,8949 million de DA au taux actuel du DTS.