Selon M. Zemali, le montant des dépenses orientées vers le remboursement des médicaments est passé de 20 milliards de dinars en 2000 à 212 milliards en 2017.
Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a révélé, aujourd’hui, lors d’une rencontre réunissant les médecins conseils de la CNAS et les médecins prescripteurs, que les dépenses globales pour les malades chroniques avaient atteint, en 2017, plus de 137 milliards de centimes dont 100 milliards pour les assurés sociaux et 36 milliards pour les ayants droit, contre plus de 101 milliards de centimes en 2016, dont 74 pour les assurés sociaux et plus de 27 milliards de centimes pour les ayants droit. A noter que le nombre de malades chroniques a atteint, en 2017, 2.643 060 contre 2 445 888 en 2016.
En outre, le total des dépenses des prestations, durant le premier trimestre de l’année en cours, a dépassé 51 milliards de centimes. Durant l’année 2017, ce chiffre était estimé à plus de 194 milliards contre plus de 183 milliards de centimes durant l’année 2016.
Selon M.Zemali, le montant des dépenses orientées vers le remboursement des médicaments est passé de 20 milliards de dinars en 2000 à 212 milliards en 2017.
Les dépenses de la CNAS en hausse
Quant à la part des dépenses liées aux médicaments par rapport à la dépense globale, elles étaient à 64,88% en 2016 puis 64,03% en 2017 et 65% pour le premier trimestre de l’année en cours.
Pour la participation de la CNAS aux budgets des établissements de santé, elle est estimé à 80 milliards de dinars durant l’année en cours contre, enregistrant une hausse significative par rapport à l’année 2017 avec 73 milliards de dinars et 64 milliards de dinars en 2016.
Le bilan statistique de ces mécanismes fait ressortir, en outre, au 30 avril 2018 plus de 73 147 assurés visités, dont 7 833 assurés sanctionnés. Les jours non-indemnités sont estimés à 201 104 tandis que les le montant des jours non remboursés a atteint plus de 258 millions de dinars.
A souligner que la CNAS vise à travers cette rencontre, qui a regroupé plus de 200 médecins prescripteurs des secteurs privé et public, d’instaurer une nouvelle approche de collaboration et d’entraide avec les prescripteurs et de créer une passerelle de communication entre les deux parties, afin d’assurer une meilleure prise en charge des assurés sociaux en matière de soins.
Noreddine Izouaouen