«La création d’un réseau national multidisciplinaire d’organismes d’évaluation de la conformité est un préalable», selon le DG d’ALGERAC.
L’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) a organisée, mercredi soir à Alger, une cérémonie pour fêter la reconnaissance internationale dont il vient de bénéficier.
Le DG d’ALGERAC, Noureddine Boudissa, a expliqué que cette reconnaissance provient de l’European Accreditation dont le comité a tenu une séance les 4 et 5 octobre dernier à Bucarest en Roumanie pour examiner le résultat de l’évaluation initiale de l’organisme algérien.
C’est sur la base de ce rapport d’évaluation qu’ALGERAC désormais reconnu comme partie prenante dans le Bilateral Agreement dans les domaines des essais (à l’exclusion des examens médicaux), de l’étalonnage et de l’inspection.
A travers cette reconnaissance, les acteurs qui gravitent autour de l’infrastructure qualité pourront se mettre à niveau pour être reconnus par l’Organisme national d’accréditation.
Thomas Facklam, président de l’EA était présent à la cérémonie à côté de responsables du ministère de l’Industrie pour souligner l’importance de cet évènement. En marge de la cérémonie, M. Boudissa a expliqué que sans une reconnaissance de la compétence des organismes de qualité, il est difficile de considérer que l’infrastructure y afférente puisse jouer le rôle attendu par les pouvoirs publics et les associations professionnels ainsi que celles de défense des droits des consommateurs.
Tous les programmes de coopération et d’assistance technique financés par le gouvernement algérien et les organisations européennes doivent se centrer sur cet objectif qui consiste à les mettre à niveau et à les reconnaître comme compétents selon les normes nationales et internationales.
En outre, l’Algérie souffre d’un manque flagrant de règlements techniques et il devient urgent de rédiger, de formaliser et de valider tous les règlements techniques « qui pourraient permettre efficacement à nos entreprises d’être compétitives et la production nationale industrielle et agricole sera concurrentielle avec les produits des partenaires commerciaux », selon la même source.
Boudissa indique que « la création d’un réseau national multidisciplinaire d’organismes d’évaluation de la conformité est un préalable qui va permettre, à coup sûr, aux organes de contrôle et de régulation de s’assurer de la conformité des produits importés et accompagner nos exportateurs en vue de placer nos produits nationaux à l’étranger ».