Même s’il s’est attardé sur le fait que l’Algérie n’importe pas de mouton, le président de l’UNPA a, quand même, proposé d’importer de la viande.
« Chaque famille algérienne peut se permettre un mouton à un prix raisonnable ». C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui lors d’une conférence de presse animée au forum du quotidien El Chaab.Alioui a signalé que l’Algérie détenait un cheptel ovin de 28 millions de têtes, ce qui la plaçait dans une situation plutôt confortable par rapport à ses voisins. Il a assuré à ce propos que « l’Algérie est aujourd’hui le seul pays maghrébin qui n’importe pas de moutons ».
Plus généralement le conférencier a estimé que les prix de la viande sur le marché algérien étaient anormalement élevés. « Un kilo de viande à 1300 ou 1400 DA c’est exorbitant », a-t-il soutenu.
Le conférencier a exhorté les autorités à mettre de l’ordre dans le secteur en fixant, entre autres, une limite aux prix de la viande.
Même s’il s’est attardé sur le fait que l’Algérie n’importe pas de mouton, le président de l’UNPA a, quand même, proposé d’importer de la viande, notamment du Soudan en raison de la relative proximité de ce marché.