D’après le P-DG de Cevital, «le problème qui se pose aujourd’hui est celui de dans l’absence de la liberté d’entreprendre».
Le P-DG du groupe Cevital, Issad Rebrab a indiqué aujourd’hui à Alger que son groupe est aujourd’hui en mesure de doubler ses exportations de sucres.
« Au niveau de Cevital, nous avons les capacités d’exporter plus d’un million de tonnes de sucre mai on n’en exporte que 500 et 600 000 tonnes par an et ce, en raison du manque de quais du port de Bejaia pour recevoir les bateaux », a indiqué Issad Rebrab, mardi à Alger, lors de la 4ème consultation nationale autour du projet d’élaboration d’une stratégie nationale à l’export (SNE), organisée par le ministère du Commerce avec l’appui technique du Centre de Commerce International (CCI) –Genève.
Ainsi, l’intervenant pointe du doigt la taille des quais du port de Bejaia qui demeurent trop petits par rapport aux capacités d’exportation du premier groupe industriel privé en Algérie.
« Comment voulez-vous développer les exportations hors hydrocarbures, si des problèmes sont toujours posés au niveau des ports, ou des bateaux sont interdits d’accoster pour exporter, par contre les bateaux destinés à l’importation ne rencontrent aucun problèmes », dénonce M. Rebrab.
Il dira, en outre, que le problème qui se pose aujourd’hui face aux opérateurs c’est l’«absence des libertés initiatives». Pour lui, il y a un travail au niveau national en vue de permettre aux entreprises d’aller de l’avant et assurer réellement la diversification de l’économie.
D’après Issad Rebrab, «le problème qui se pose aujourd’hui est celui de dans l’absence de la liberté d’entreprendre».
Investir dans des activités à forte valeur ajoutée
Le P-DG de Cevital a appelé les opérateurs économiques à s’orienter vers les investissements à forte valeur ajoutée. « Les opérateurs doivent investir dans des activités à forte valeur ajoutée avec des avantages comparatifs », a-t-il dit. « Au niveau de Cevital, 80% de la production du verre plat est exportée vers les différents pays du monde y compris les plus développés. Dans l’agroalimentaire, nous exportons du sucre vers plus de 35 pays à travers le monde. Pour les huiles végétales raffinées, nous avons fait passer le pays de l’état d’importateur à celui d’exportateur. Idem pour l’électroménager ou nous sommes passés à l’export », souligne M. Rebrab.
Noreddine Izouaouen