Ali Harbi, membre fondateur de Hawkama El Djazair et consultant en gouvernance, stratégie de développement durable, a donné, lors de son passage jeudi sur Radio M, des clarifications sur le fonctionnement du Conseil national de l’investissement (CNI) et sur son fonctionnement.
Il a évoqué l’alinéa 2 de l’article 18 du code des investissements, adopté en 2016 puis abrogé par la loi de finances complémentaire de 2018.
Ali Harbi a indiqué que sur le fond, les prérogatives du CNI n’ont pas été remises en question et que cet organisme n’a pas été dessaisi de ses prérogatives, ceux-ci étant définis dans l’article 17 du même code. « Le CNI est toujours en mesure d’accorder des avantages exceptionnels aux investisseurs », a-t-il dit.
Selon le fondateur de Hawkama Eldjazair, ce qui manque vraiment au bon fonctionnement de cette instance, présidée par le Premier ministre, « c’est que jusqu’à présent, elle ne dispose pas d’une grille qui énumère les critères d’obtention des avantages exceptionnels, alors que des investisseurs ont obtenu quand même des avantages ».
A propos des avantages accordés aux investisseurs, surtout ceux de l’industrie automobile, l’invité de Radio-M a évoqué la possibilité de « prolonger la durée des avantages généraux (exonération ou réduction des droits de douanes, exonération de TVA, TAP et IBS), ce qui permet une compétitivité accrue de l’investissement réalisé en Algérie ».
Il a aussi rappelé que le CNI a deux grandes prérogatives. D’abord, il examine les dossiers d’investissement supérieurs à 5 milliards de dinars et il examine les avantages exceptionnels qui sont accordés l’agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Ecouter l’intégralité de l’interview :
https://soundcloud.com/radiom-la-radio-libre/linvite-du-direct-avec-ali-harbi