Le secrétaire général entend engager une action en justice contre les membres fondateurs du syndicat.
Le ministère de Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale a annoncé pour la deuxième fois la dissolution officielle du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEG-Sonelgaz).
Le ministère Travail s’est basé sur la réunion des membres fondateurs du syndicat, le 07 octobre 2017, à Alger, en présence d’un huissier de justice, à l’issue de laquelle « une décision de dissolution volontaire du syndicat a été prise ».
Suite à la décision des fondateurs du SNATEG, les services du ministère de Travail ont procédé à l’annulation du numéro de référence du syndicat dans le registre d’enregistrement des organisations syndicales.
Cette procédure a été qualifiée d’illégale par le secrétaire général du syndicat Abdelkader Kouafi. Il a rassuré les travailleurs de Sonelgaz en affirmant que » le congrès national est seul habilité à donner lieu à la dissolution du syndicat ». « Le dernier congrès tenu en mois de juillet passé n’a pas accepté la dissolution du syndicat », a-t-il affirmé. Le syndicaliste accuse ouvertement les fondateurs du SNATEG, « dont quelques-uns ont rejoint l’UGTA », d’être à l’origine de cette crise. M. Kouafi a annoncé la tenue d’un congrès extraordinaire dans un futur proche en réponse à cette action.
Le syndicaliste précise également que son syndicat, présidé par Raouf Mellal entamera des actions en justice contre les fondateurs du SNATEG.
A rappeler que le ministère du Travail avait décidé au mois de mai dernier, de dissoudre le syndicat. “Le récépissé n°101/R/E du 30 décembre 2013 est retiré du Syndicat National Autonome des Travailleurs d’Electricité et de Gaz ‘SNATEG-SONELGAZ’”, peut-on lire sur la décision du ministère.