Invité ce lundi au forum d’ El Moudjahid, le DG du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) Khalef Abderraouf a fait un bilan des activités avec une insistance sur une nouvelle mission: accompagner les entreprises dans l’export.
Cette nouvelle mission accompagne la volonté des autorités d’encourager les exportations. M. Khalef a estimé que l’objectif principal de ce Fonds est de faciliter l’accès aux financements bancaires à moyen terme afin de supporter le démarrage et l’expansion des PME, en accordant des garanties de crédits aux banques commerciales.
L’objectif également est de compléter le montage financier de projets d’entreprises viables et orienter vers la création et le développement d’entreprises. «Malgré les restrictions budgétaires depuis quelques temps suite à la crise financière et la diminution de de la commande publique, le FGAR continue à financer et accompagner les PME», a souligné le DG.
Le fonds, a-t-il indiqué, a accompagné durant le premier semestre 2017, soit plus 22% par rapport à la même période de l’année écoulée (125 PME accompagnées). L’objectif, selon le DG du FGAR est d’accompagner 300 PME d’ici la fin de l’année.
Le nombre de dossiers reçus durant les premiers 6 mois de 2017 atteint 159 contre 131 durant la même période de l’année 2016. Ainsi, le constat qu’on peut faire c’est que le nombre de dossier refusé est minime.
En détaillant les chiffres, M. Khalef a indiqué que le fonds a accompagné 29% PME dans l’Est du pays, 44% dans le centre, 14% dans l’Ouest et 12% dans le sud du pays. 50% des PME accompagnées relèvent du secteur industriel, 25% du BTPH, 22% des services. L’agriculture et la pêche ne comptent que pour 1%.
Les demandes d’accompagnement en matière de l’extension sont plus importantes que pour la création des PME. Le FGAR a accompagné depuis sa création en 2004 jusqu’à juin 2017, un total de 1937 petites et moyennes entreprises. Selon le directeur du FGAR, le coût d’investissement de ces entreprises est estimé à 165 milliards de dinars, avec plus de 62 000 postes d’emplois créés.
Le taux des sinistres reste très minime (3%). Sur les 1937 PME concernées, seulement entre 60 et 70 n’ont pu rembourser leur crédit, souligne le DG du FGAR qui relèvent que les normes européennes sont à hauteur de 25%. « Le taux de mortalité des entreprises est naturel et logique, mais à notre niveau nous avons pu gérer la situation à travers notre assistanat et orientations des PME », souligne le DG du FGAR.