Le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Said Salhi a saisi l’occasion de cette marche pour dénoncer les interdictions qui frappent les activités de son organisation à Bejaia.
Des centaines de personnes ont marché aujourd’hui, 10 décembre, dans les rues de la ville de Bejaia, pour demander le respect des libertés et la libération du blogueur Touati Marzouk condamné à 7 ans de prison ferme.
Répondant à l’appel lancé par le comité pour la libération de Touati Marzouk, les marcheurs ont démarré de l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche pour arriver à la placette Said Mekbel. Tout au long de leur parcours, les manifestants ont scandé des slogans appelant au respect des libertés individuelles et collectives ainsi qu’à la libération de tous les détenus d’opinion et à leur tête Touati Marzouk.
En arrivant la placette Said Mekbel, les organisateurs de la marche ont lu une déclaration dans laquelle ils déplorent les atteintes aux libertés et les violations des droits de l’homme. Par la même occasion, ils ont appelé au maintien de la mobilisation populaire pour préserver « ce qui reste des espaces de libertés en Algérie ».
Des cadres du RCD, du FFS, du CLA, de LADDH, du PST ainsi que des militants du RAJ et d’Amnesty Algérie ont participé à la marche en signe de solidarité avec le détendu Touati Marzouk. Des étudiants de l’université de Bejaia ont également participé en masse à la marche.
La foule s’est dispersée dans le calme, en début de l’après-midi et aucun incident n’est à signaler.
LADDH dénonce les interdictions de ses activités
Le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Said Salhi a saisi l’occasion de cette marche pour dénoncer les interdictions qui frappent les activités de son organisation à Bejaia. « Notre conférences sur les droits de l’homme qui devait avoir lieu à la maison de la culture de la Bejaia a été interdite par le wali sans fournir la moindre explication. C’est une atteinte au droit de réunion et de manifestation », a-t-il dénoncé dans une déclaration à Maghreb Emergent.