Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a fait part dans la soirée de mardi, d’un réchauffement des relations avec la France, après une période de crispation ces derniers mois. Il a affirmé qu’il y a « un dégel dans les relations » entre l’Algérie et la France, lors de sa rencontre périodique avec des médias nationaux.
Interrogé sur le récent entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, Tebboune a affirmé qu’ »il y a un dégel dans les relations avec la France. De manière générale, les choses se sont tassées », a-t-il dit, rappelant les résultats « très positifs » ayant couronné la récente réunion tenue à Alger, entre une délégation française conduite par le secrétaire général du Quai d’Orsay et une délégation conduite par son homologue du ministère algérien des Affaires étrangères.
Abdelmadjid Tebboune a en outre mis l’accent sur la nécessité d’une « entente » basée sur le respect mutuel, notant toutefois qu’il ne pouvait pas « dire plus que cela dans le souci de ne pas influencer le processus électoral en France », qui s’apprête à organiser une élection présidentielle en avril prochain.
Tebboune a indiqué que « les choses commencent à prendre une autre direction », évoquant, à ce propos, le « geste » de Macron qui a rendu hommage aux victimes des manifestations pour la paix et contre l’OAS en Algérie, le 8 février 1962, réprimées dans le sang à la station de métro Charonne à Paris, par le préfet de police, Maurice Papon.
Lynda Abbou