Algérie: Ghani Mahdi veut créer un parti politique - Maghreb Emergent

Algérie: Ghani Mahdi veut créer un parti politique

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 « Le Conseil constitutionnel  doit appliquer l’article qui interdit à une personne malade de présenter sa candidature aux présidentielles »,  a-indiqué Ghani Mahdi.

Le journaliste, écrivain et candidat à la candidature de l’élection présidentielle  du 18 avril 2019, Ghani Mahdi a répondu à un certain nombre de questions  lors de son passage à l’émission politique Off-shore proposée par Radio M et Huffpost Algérie ce dimanche 17 février 2019.  L’invité  a parlé des enjeux de  la scène politique algérienne et est, notamment revenu sur l’interdiction de son rassemblement de ce dimanche à la wilaya de Boumerdes.

 «  À peine ai-je commencé à faire mon discours qu’un policier est venu me voir et m’a demandé d’arrêter », a-t-il raconté. « J’ai choisi de me retirer dans le calme pour ne pas entrainer les étudiants dans une confrontation avec la police »  a-t-il ajouté.  Ghani Mahdi  a qualifié l’incident de dangereux en disant espérer qu’il ne s’agissait pas d’un ordre donné par de hautes autorités. « Parler à mes fans pour collecter les signatures pour ma candidature est un droit », a-t-il affirmé.

Ghani Mahdi a assuré qu’il poursuivra ses activités politiques après les élections du 18 avril prochain annonçant, au passage, son intention de créer un parti politique.

Il a jouté qu’en cas de refus de son dossier de candidature par le Conseil constitutionnel, il soutiendra la personnalité ou la force politique qui correspond le plus à sa vision politique. Il a aussi souligné que les conditions qui ont été fixées pour les candidats à la candidature relatives à leurs pays de résidence ou à l’origine de leurs épouses « sont inadmissibles ». 

« Il faut laisser les compétences algériennes vivant à l’étranger  participer à la construction de notre pays. Les articles de loi en question, ne viennent pas de la Constitution mais d’une personne qui n’aime pas les Algériens ni les compétences algériennes. Il s’agit de conditions « qui ont été validés par un parlement corrompus », a martelé Mahdi.  «  Au lieu d’appliquer ces articles, le Conseil constitutionnel  doit appliquer l’article qui interdit à une personne malade de se présenter candidat  aux présidentielles »,  a-t-il insisté.

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