L’Algérienne intermodale logistique centre (AILC) lancera ses services pour l’entreposage des marchandises, à compter de juin prochain, a-t-on appris mercredi auprès de cette entreprise.
Filiale de l’entreprise portuaire d’Alger EPAL, crée en association avec la Société de transport intermodal de marchandises (STIM), l’AILC proposera ses services pour l’entreposage des conteneurs à partir du 10 Juin prochain, a précisé la même source. Disposant d’une surface de 5600m² couverte et 9 hectares de terre-plein dont 13.000 m² bitumé, l’AILC offre ses services aux agents maritimes, consignataires de navires et importateurs de marchandises de toutes natures.
L’entreprise propose la réception, le magasinage et la livraison de conteneurs, véhicules et marchandises de toutes natures en mode libre et sous douanes ainsi que l’empotage et le dépotage, le groupage et le dégroupage, la manutention, le relevage et le transfert de marchandises.
L’AILC assure également le transport de conteneurs, engins sur toutes destinations par tous moyens, ainsi que le développement de la logistique et le service rendu aux opérateurs économiques transitant par le port d’Alger.
Nouvelle base logistique
La création de cette entreprise avait été annoncée récemment par Abdelaziz Guerrah, PDG du premier port du pays, une initiative qui, selon lui contribuera au développement de l’activité de transport bout en bout jusqu’à destination du client.
« Nous sommes en train de créer une nouvelle filiale avec la Société de transport intermodal de marchandises (STIM) pour réaliser une base logistique de neuf hectares partiellement couverte à Rouïba et absorber une partie du trafic transité par le port d’Alger », avait-il précisé dans une déclaration à l’APS.
L’AILC est ainsi détenue à 64% par l’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) et à 36% par la STIM, filiale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). L’entreprise est chargée du stockage temporaire de marchandises, tout en développant l’activité du transport dit « bout en bout », assurant le transport du port jusqu’à destination du client, en utilisant les réseaux ferroviaire et routier, avait expliqué M. Guerrah.
Cette démarche ouvre la voie au déploiement de nouvelles prestations sur la base des retombées de ce projet, estimait le même responsable.
Avec la prise en charge d’une partie de ce trafic, assuré actuellement par des opérateurs privés, l’Epal va récupérer une nouvelle part de marché et développer de nouvelles prestations.
Ainsi, si un client de Tamanrasset déposera son dossier auprès de l’AILC, cette dernière effectuera l’ensemble des formalités notamment de dédouanement, de transit, d’entreposage au niveau de cette base logistique et de transport des marchandises, a-t-il dit.
