les différentes dispositions de la loi de finances 2018 ne touchent que la partie transactionnelle, « en l’absence de mesures en relation avec la construction et le financement direct ou indirect ».
La vision d’ensemble qui se dégage des nouvelles dispositions de la loi de finances 2018, démontre que son impact sur le secteur de l’immobilier dans sa globalité demeure minime, a indiqué ce dimanche Lotfi Ramdani directeur du site immobilier Lkeria.com et expert immobilier, lors de la 6eme édition des journées de sensibilisation immobilière (JSI), portant sur les dispositions de la loi de finances 2018 relatives à l’immobilier organisée au siège de la FNAI à Alger.
Selon lui, les différentes dispositions de la loi de finances 2018 ne touchent que la partie transactionnelle, « en l’absence de mesures en relation avec la construction et le financement direct ou indirect ».
Le conférencier a dressé un tableau des avantages et des points faibles de chaque disposition apportée par la loi de finances 2018. Il s’agit entre autres de la dynamisation du marché des transactions immobilières grâce principalement à la cession des biens de l’Etat, sans oublier le gain pour le Trésor public en termes de bonification dans le cadre de l’incessibilité.
S’agissant des aménagements introduits sur la taxe sur la plus-value, il a été relevé que cette nouvelle disposition s’inscrivait en contradiction avec l’encouragement de la mobilité, voulue dans le cadre de la suppression de l’incessibilité des logements publics.
L’orateur dira qu’un nombre important des dispositions introduites tendaient à augmenter la masse de liquidité du Trésor public, à travers la révision à la hausse des taux de certains impôts et taxes immobiliers, l’élargissement de l’assiette de ces impôts et taxes ainsi que l’augmentation du montant du prix des ventes immobilières devant transiter par le Trésor, pour un certain temps.