Le programme national de promotion du GPL-c, prévoit la conversion de 500.000 véhicules à l’horizon 2021.
Le programme de conversion des véhicules au gaz de pétrole liquéfié-carburant (GPL/c) lancé en février dernier, a coûté à l’Etat une enveloppe de 3,5 milliards de dinars, selon les déclarations de Mohamed Salah Bouzriba, directeur général de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue).
Dans un entretien accordé à l’APS, le responsable de l’Aprue a indiqué que l’Etat a mis beaucoup d’argent en 2017 et 2018, pour le financement des projets liés à l’efficacité énergétique. « Mais ça reste limité », a-t-il estimé.
Il explique que le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et de la cogénération (Fnmerc), qui prend en charge le financement de plusieurs actions d’efficacité énergétique, ne peut pas tout financer.
Face à cette situation, Bouzriba se dit favorable au cofinancement. A ce propos, il a indiqué que l’Aprue compte proposer au ministère de l’Energie de revoir les modalités de garantie des crédits bancaires à travers le Fnmerc. Ce qui va permettre, selon lui, de capter l’intérêt des banques pour le financement de cette filière.
D’autre part, le responsable de l’Aprue a souligné que les kits pour la conversion des véhicules au GPL/c, est un équipement qui était jusque-là importé et que seuls les réservoirs sont fabriqués en Algérie.
Il a indiqué dans ce sens que la filière de fabrication des produits et équipements relevant de l’efficacité énergétique demeure encore embryonnaire en Algérie. Il a signalé que seulement une quinzaine d’industriels ont opté, jusqu’à maintenant, pour ce créneau industriel.
Rappelons qu’au titre du programme national de promotion du GPL-c, pas moins de 500.000 véhicules doivent être convertis à l’horizon 2021, permettant un gain de consommation de l’essence de 1,82 million de tonnes sur la période 2018-2021.