« La protection du consommateur est nécessaire, mais il faut que les investisseurs aient confiance eux aussi pour investir dans ce domaine », estime l’invité de Radio M.
« L’instauration de la loi sur le commerce électronique est quelque chose de positif, mais dans cette loi beaucoup d’aspects du e-commerce moderne ne sont pas pris en charge», a déclaré Mehdi Omarouayache, président du cluster numérique algérien (ACA) lors de son passage, aujourd’hui, sur Radio M.
Omarouayache a relevé que « l’obligation d’avoir un site web en DZ est applicable pour un e-commerce standard, mais le souci c’est qu’on ne trouve pas des textes qui traitent du m-commerce où on utilise plutôt des applications ou encore de f-commerce (commerce sur les réseaux sociaux) ».
« L’objectif dans une loi sur le e-commerce est d’instaurer une confiance numérique. C’est aussi pour que les e-consommateurs s’approprient les nouveaux modes de consommation », a-t-il déclaré. Le président du cluster pense que « la protection du consommateur est nécessaire, mais il faut que les investisseurs aient confiance eux aussi pour investir dans ce domaine. Et cette loi n’est pas équilibrée en termes de relation entre e-commerçant et e-consommateur ».
Par ailleurs, « la loi prévoit des sanctions qui peuvent aller jusqu’à deux millions de dinars pour le e-marchants qui enfreignent le règlement et aucune sanction pour un e-consommateur qui ne respecte pas les règles. Ce qui peut induire des pertes pour les acteurs économiques», dit l’invité de Radio M.