La loi sur la pêche et l’aquaculture prévoit de nouveaux mécanismes dont le plan national d’aménagement et de gestion des pêcheries, l’adoption du principe de l’action participative des professionnels de la pêche, la mise en place d’un système de contrôle à distance des bateaux de pêche, l’aménagement des zones d’activités de l’aquaculture et la réhabilitation de la pêche artisanale.
La nouvelle loi sur le pêche adoptée dernièrement par le gouvernement constituera une assise pour un développement durable du secteur, a estimé samedi le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi.
Lors d’une visite d’inspection des projets d’aquaculture dans les wilayas d’Alger et Boumerdès à bord du navire scientifique Belkacem Grine, M. Ferroukhi a précisé que la nouvelle loi constitue un « cadre susceptible de promouvoir une pêche responsable, de jeter les bases d’un développement durable de l’activité de pêche et consolider les potentialités nationales dans ce domaine ».
La loi sur la pêche et l’aquaculture prévoit de nouveaux mécanismes dont le plan national d’aménagement et de gestion des pêcheries, l’adoption du principe de l’action participative des professionnels de la pêche, la mise en place d’un système de contrôle à distance des bateaux de pêche, l’aménagement des zones d’activités de l’aquaculture et la réhabilitation de la pêche artisanale.
Le texte de loi énonce également de nouvelles dispositions visant à reconnaître les pratiques de la pêche illégale tel l’usage de produits toxiques et renforcer les peines liées à ces pratiques ainsi que les moyens dissuasifs.
Réhabilitation de la pêche artisanale
La révision de la loi sur la pêche vient en prélude de la mise en œuvre du plan quinquennal du secteur (2015-2019) qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large dans la perspective de développer et diversifier les moyens de la production nationale.
Le prochain plan quinquennal focalise sur la poursuite des efforts pour organiser la profession, associer les professionnels et développer l’aquaculture afin de réguler l’offre et la demande au niveau du marché du poisson.
Elle prévoit, par ailleurs, des mesures pour la réhabilitation de la pêche artisanale qui représente près de la moitié de l’arsenal national de la pêche à travers la formation continue des professionnels sur le terrain et le renforcement des structures dédiées à cet effet.
La pêche du corail devrait reprendre, selon le ministre qui a affirmé que « tous les éléments requis sont réunis pour relancer cette activité » annonçant l’ouverture d’écoles spécialisées dans la plongée sous-marine professionnelle.
La loi sur la pêche et l’aquaculture prévoit de nouveaux mécanismes dont le plan national d’aménagement et de gestion des pêcheries, l’adoption du principe de l’action participative des professionnels de la pêche, la mise en place d’un système de contrôle à distance des bateaux de pêche, l’aménagement des zones d’activités de l’aquaculture et la réhabilitation de la pêche artisanale.