La rencontre sur la production pharmaceutique se poursuit encore à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration (ESHRA) à Alger.
La fulgurante ascension de la production pharmaceutique nationale se traduit par des chiffres éloquents. La valeur de cette production a été multipliée par 5, entre 2008 et 2018, passant de 400 millions de dollars à 2 milliards de dollars.
« Ce sont là des performances à tous égards remarquables dans le contexte de l’économie algérienne, et que très peu de secteurs de notre industrie ont pu enregistrer », a déclaré à ce propos le Dr Abdelouahed Kerrar, président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), à l’ouverture des 2emes journées de l’industrie pharmaceutique algérienne. Le même responsable a expliqué ce dynamisme qui devrait inspirer nombre d’autres domaines d’activité, par l’effort d’organisation et de formation consentis par les opérateurs mais également en raison des « décisions courageuses » prises par l’Etat en faveur de cette filière qui surfe allègrement sur 17% de croissance.
« Cette dynamique de croissance s’explique également par l’adoption des meilleures pratiques de fabrication et l’alignement sur les standards de qualité en dépit du blocage des prix», a encore poursuivi le même intervenant.
Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a eu également à prononcer une allocution à l’ouverture des travaux de cette journée.
Il a indiqué que la filière de la production du médicament s’est affirmée à la différence d’autres secteurs, tout en rappelant que le chef de l’Etat a toujours encouragé la production du médicament et ce, depuis 1999.
Ce rendez-vous de la production pharmaceutique se poursuit encore à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration (ESHRA) à Alger.