La directrice générale de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique Nawel Benkritly a admis qu’il y avait une réticence des commerçants à accepter les TPE, parce que « cet outil technologique n’est pas encore bien compris par la plupart des citoyens » mais aussi à cause de la « traçabilité des transactions » qu’il rend possible.
« Les banques sont appelées à faire plus d’efforts pour la promotion et la distribution des terminaux de paiement électronique (TPE) pour les commerçants à travers le territoire national », a déclaré Nawel Benkritly, directrice générale de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (SATIM), mercredi lors du salon MED IT El Djazaïr.
« La distribution des TPE est une question de démarchage des banques auprès des commerçant et magasins », a précisé la directrice générale de la SATIM, qui a mis l’accent sur le facteur de la gratuité de leur acquisition auprès de certaines banques, mais aussi le facteur du caractère « obligatoire » de cette acquisition, qui prendra effet en 2018 et qui permettra aux banques de proposer leurs terminaux plus facilement.
La première responsable de la SATIM a admis, dans une déclaration à Maghreb Emergent, qu’il y avait une réticence des commerçants à accepter les TPE, parce que « cet outil technologique n’est pas encore bien compris par la plupart des citoyens », mais aussi à cause de la « traçabilité des transactions » qu’il rend possible.
Concernant le programme de déploiement des TPE, Nawel Benkritly estime que les banques se sont fixé des objectifs en fonction de leur capacité de démarchage pour atteindre enfin le volume annoncé initialement par les autorités : « Une année depuis le lancement des programmes, les banques ont distribué près de 12.000 terminaux pour attendre prochainement près de 900.000 points de ventes. Pour encourager les commerçants à les acquérir, des programmes de sensibilisation intenses seront lancés prochainement à travers des outils de fidélisation et des tombolas pour les meilleurs utilisateurs. »
Au sujet de la migration de la carte « El Dahabia » d’Algérie Poste et sa non-conformité avec certain distributeurs automatiques de billets (DAB), la directrice générale de la SATIM a nié que l’organisme qu’elle dirige en soit responsable soulignant que cela concerne Algérie Poste et son schéma de migration de l’ancienne carte vers la nouvelle (El Dahabia) dans un contexte bien précis. « Il est prévu, dans le cadre du programme de l’interbancarité, d’intégrer ces cartes dans le système monétique interbancaire » a-t-elle expliqué. Et d’ajouter que « la SATIM est en phase de migration vers une solution monétique interbancaire similaire à celle de la poste, ce qui facilitera l’opérabilité de toutes les cartes ».