Les médecins résidents avaient repris leurs activités pédagogiques et hospitalières le 24 juin 2018 après 8 mois de grève.
Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) envisage de reprendre ses actions de protestations pour forcer la réouverture du dialogue avec la tutelle.
Mais dans l’immédiat, les membres du collectif prévoient de renouveler le bureau national du CAMRA, selon un membre de l’actuel bureau.
« Nous arrivons à la fin du mandat de notre bureau national, et des membres importants de cette structure vont la quitter et de nouvelles candidatures seront soumises», a précisé notre source. Cette dernière a ajouté que des actions de protestions seront lancées dès la mise en place d’un nouveau bureau national.
Notre interlocuteur a souligné notamment qu’il existait un nombre « minime » de médecins en fin de cycle (Diplôme d’études médicales spécialisées), qui agissent de leur propre chef en menant un certain nombre d’actions sans coordonner avec le CAMRA.
« Ce groupe de médecins inconnus de notre mouvement a failli entrer en négociation avec les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur sans informer le CAMRA», assure le médecin. D’après lui, le sit-in organisé dimanche devant le siège du ministère de la Santé, a été organisé par ce nouveau groupe de médecins « pour casser le CAMRA ». « Nous avons donc décidé de rejoindre le rassemblement de dimanche afin d’y marquer notre présence. Et notre démarche a été un succès. La preuve en est que l’inspecteur général du ministère, en sa qualité de chargé du suivi du dossier des médecins résidents, n’a pas reçu les initiateurs de ce sit-in ».
A rappeler que les médecins résidents avaient repris leurs activités pédagogiques et hospitalières le 24 juin 2018 après 8 mois de grève.
Les médecins revendiquent principalement l’amélioration de leurs conditions de travail, mais exigent surtout que le choix leur soit donné en ce qui concerne le lieu où ils doivent effectuer leur service civil.